Ce texte n'est pas destiné à ceux qui me connaissent encore et...me suivent mais à tous ceux qui m'ont connu et qui, par hasard , viendraient à passer voir ce que j'ai bien pu écrire encore.
La vérité souvent tient aux racontars, affabulations, volontés malfaisantes...Rien de plus indispensable pour celui qui est concerné, que de la dire telle qu'elle est ou a été et donc d'articuler des faits et, le cas échéant , des hypothèses.
Pendant 25 ans mes fils ont été séparés de leur père et, pour l'aîné, conduit jusqu'à des actes de caractère parricide, pour le cadet, à un refus du père avec lequel pourtant il avait voulu rester au Brésil, simplement justifié un jour dans un grand restaurant où j'avais pu inviter les deux alors que je savais que leur mère avait réussi à ruiner tous mes efforts de redressement et que j'étais bel et bien foutu!
Ce cadet ne m'avait-il pas dit, en fin de repas, aprés s'être tordu le cou pour lire le montant de l'addition (que j'ai réglée à l'acceuil car ils n'avaient eu que des cartes sans prix): "papa, vous savez, pas d'argent pas d'enfant!"
Bref, pour les deux mais différemmeent, la nature même de leur mère!
Inlassablement j'avais, malgré tout, essayé de les revoir l'un et l'autre mais ils s'évertuaient soit à ne pas me répondre soit à accumuler les humiliations.
Et puis les circontances ont fait, que, rebondissant début 2012 sur les erreurs commises par une amie qui avait souhaité se charger d'un contact avec le cadet, Marion R., j'avais envoyé comme une bouteille à la mer qui était arrivée à bon port, chez le cadet.
Je ne sais ce qui avait ému mon cadet mais le fait est que le message a été lu et qu'il y fut cette fois répondu! Ce contact pris, nous avons décidé d'un commun accord d'engager une conversation électronique. Questions, réponses sans entrer dans le détail , cette conversation virtuelle nous avait, de mars à fin mai 2012, amenés à convenir d'un voyage que je ferais à Paris pour y passer un we avec Tanguy et sa famille.
Ce WE, des emails l'attestent de part et d'autre comme de nombreuses photos où la joie dominait, fut une réussite. Pas la moindre ombre. Bref l'horizon s'ouvrait enfin. Je palpais enfin un peu de bonheur!
Quelques mois plus tard, et entre temps une correspondance régulière, Tanguy m'annonçait sa venue avec sa famille pour passer ici les vacances de la Toussaint.
J'avais proposé toute une gamme de locations, prêt à approfondir une demande ciblée. Point n'en fut besoin car, à ma grande surprise et déjà déception, ils avaient chosi la résidence , onéreuse, la plus éloignée de mon domicile (ce que j'avais signalé). Il me fallait en effet 16 km aller et retour à bicyclette pour aller les voir, souvent chargé de victuailles alors qu'il y a avait prés de chez moi tout, absolument tout ce dont les parents comme les enfants avaient besoin!
Par optimisme forcé, j'ai pensé qu'ils avaient chosi cette importante villa pour pouvoir me recevoir à dîner et coucher. Bien qu'un chambre fût restée libre jamais cela ne me fut proposé.
J'avais fait du mieux que je pouvais (et j'étais budgétairement limité) pour les recevoir dignement. J'avais "chauffé" l'accueil de cette Résidence avec services, loué des bicyclettes pour 6, réservé et payé des heures de tennis sachant leur addiction à ce sport, loué serviettes et draps, payé les srvices d'une femme de ménage pour les libérer au départ, prévu un trés bon déjeuner avec des cousins et plusieurs dégustations de mes spécialités culinaires.
ET...il n'y a aucune photo de ces moments contrairement au we parisien.
Dés le départ ce fut une horde de sauvageons qui débarqua, exigant immédiatement bicyclette et tennis,maltraitant devant le loueur stupéfait, moi aussi, les bicyclettes qui étaient neuves, me saluant à peine.
Puis ce furent toutes les transgressions que j'ai relatées et qui ont failli trés mal se terminer pour le plus jeune. Le cadet détruisant de rage sa raquette sur le cours de tennis, Tanguy se moquant un peu de moi devant sa famille, une manière de laisser entendre que j'étais un vieux schnock, Tanguy "oubliant" tout souvenir heureux des anciennes années que j'essayais de raconter aux enfants d'une manière plaisante, des enfants plus soucieux de vivre leur war games que de dire bonjour ou au revoir à leur grand père, même le jour du départ, devant la gare de la ville où leur cousin devait prendre le TGV pour Le Mans et où Tanguy a du aller les chercher dans sa voiture pour venir me dire au revoir, à contre coeur et sans un mot de remerciement, pas la moindre invitation à une veillée familiale qui m'aurait permis de dormir chez eux, et la scène finale où Sophie, devant un beau père dont elle ignorait délibérément la présence, a accusé son mari d'avoir voulu la tuer puis, comme je m'étais esquivé vers le séjour où étaient réfugiés les enfants, terrorisés, devant ceux ci et, à nouveau, son beau père, hurlant des injures à l'endroit de son mari: quel con, quel super con, quel hyper con!
J'ai tout supporté pendant 5 jours en faisant bonne figure mais ma tension montait et une fois les hypocrites embrassades achevées, elles m'a ravagé.
J'attendais un mot de Tanguy, il n'est jamais venu sur ma boîte hotmail. Je n'ai découvert un message sur ma boite SFR que le 1er Janvier quand, par désoeuvrement, j'ai décidé de voir ce qu'il y avait et purger la boîte. Il y avait bien un message de Tanguy, un véritable déni de réalité, mais pourquoi sur cette boîte alors que notre abondante correspondance de mars à novembre avait utilisé mon compte hotmail? Tanguy d'ailleurs ne m'a même pas envoyé un message pour me dire comment s'était passé son marathon à New York , qelques jours aprés ce séjour vendéen.Je n'ai connu son classement qu'en allant consulter l'excellent site de l'évènement.
Alors oui j'ai dégazé "publiquement". C'était ça ou l'implosion!
Pourquoi ce changement d'attitudes, ces mines fermées, ses refus de dialogue, ces dérèglements de comportement etc. aprés la joie de Paris? "Quelqu'une" serait-elle intervenue pour mettre le hola à ces retrouvailles? Et je sais ce qu'elle est capable de faire, menaces comprises!
Mais voilà ...Je ne pouvais admettre cette grossièreté, cette injure aprés avoir souffert tant d'années et cru que, enfin, j'étais arrivé à reconstituer un climat familial qu'il n'y avait qu'à consolider.
Cette fois c'était moi qui tirais l'échelle, je ne pouvais plus avaler la moindre couleuvre et pour quel futur...Il n'y en avait pas cela était évident quelle que fût la responsabilité de cette petite tragédie.
Ceci est la vérité.
Je dis aussi cela parce qu'il faut, savoir ma préoccupation. Je vais avoir 73 ans, il est trés possible que chemine en moi une pieuvre dévoreuse: j'aurai alors, selon ses manifestations, à m'organiser pour le temps qui me restera à vivre. Mais j'ai rédigé un testament olographie qui institue des exécuteurs de mes volontés et notamment celle d'être incinéré et que mes cendres soient jetées sur la mer. Il faut que l'un ou l'autre des mes fils y soit contraint (la loi les y oblige certes mais ils ne respecteront pas nécessairement mes dernières volontés. OR j'y tiens) .